Le mois dernier, je suis tombé sur une recette de pizza sur pain naan (en anglais) en cherchant de nouvelles façons plus amusantes de cuisiner mes pommes de terre. La recette avait l’air très appétissante sans être trop longue ni fastidieuse à réaliser.
J’étais aussi intrigué par l’utilisation du pain naan, que j’ai d’abord confondu avec la pita Mellark.
Je me suis alors précipité au magasin à la recherche de ce mystérieux pain indien et l’ai justement trouvé faisant la causette à la pita sur l’étagère à pains. Bien qu’ils se ressemblent beaucoup, le pain naan est plus gonflé, ce qui est parfait pour obtenir une croûte de pizza moelleuse, voire un peu caoutchouteuse comme je les adore.
Pour cette recette, j’ai choisi des naans à l’ail et à la coriandre, mais le naan nature convient aussi parfaitement. Dans le second cas, j’ajouterais cependant un peu d’ail haché au-dessus des pizzas avant de les enfourner, afin d’en retrouver la saveur et la mauvaise haleine.
Pain NaanFromage râpéLamelles de pomme de terreAnneaux d’oignon rougeTomates cerises ♥Sel, poivre et herbesHuile d’olive
Pour la garniture, je commence par une couche de fromage râpé, suivie des lamelles de pomme de terre, des oignons et des tomates cerises découpées en tranches.
Plus les lamelles de pomme de terre sont fines, plus elles cuiront rapidement et uniformément, ce qui permet d’éviter que les autres ingrédients, plus sensibles à la chaleur, ne cuisent trop.
J’assaisonne ensuite avec le sel, le poivre et les herbes hachées, puis j’arrose chaque pizza d’environ deux cuillères à huile d’huile d’olive.
Je les enfourne pour environ 10 minutes à 180°C (j’ai oublié de le préciser, mais le four a été préchauffé). Pour rappel, la cuisson repose presque entièrement sur la cuisson des pommes de terre.
À l’issue de cette première tentative plutôt réussie, je me suis lancé dans des variations de garniture incluant des émincés végétariens, de la sauce aigre-douce ou des tranches de tomates crues ajoutées après cuisson.
La prochaine tentative sera faite de tranches de champignons.
J’adore les gratins, parce que je trouve que le fromage râpé rend les choses plus belles, odorantes et appétissantes partout où il passe. C’est donc évidemment le premier plat que j’ai cuisiné lorsque le four de l’appartement a été réparé le mois dernier.
Voici les ingrédients que j’ai utilisés pour rendre mon gratin de pommes de terre aussi simple et économique (étudiant, en gros) que possible :
Pommes de terre épluchéesCrème fraîcheFromage râpéBeurreSel & Poivre
Vous n’avez besoin du beurre que pour graisser le plat, et éventuellement en noisette au dessus du gratin avant de le mettre au four préchauffé à 200°C. Utilisez autant de pommes de terre que peuvent en contenir le plat et votre estomac.
En général, je les coupe en deux verticalement, puis en fines lamelles pour faciliter l’absorption de l’eau, de la sauce, ou en l’occurrence de la crème fraîche. Pour cette raison, si vous préférez les cubes de pommes de terre aux lamelles, je recommande de les pré-cuire quelques minutes dans une casserole d’eau bouillante avant de les utiliser dans cette recette.
Ce gratin de pommes de terre consiste simplement en une superposition de couches successives de lamelles/cubes de pommes de terre, de crème et de fromage jusqu’à atteindre la limite haute du plat.
Je commence donc avec une couche de pommes de terre, disposées en écailles de poisson, puis j’ajoute de la crème fraîche pour plus ou moins les recouvrir.
J’ajoute ensuite du sel, du poivre, et quelques épices qui trainent dans mon placard. La dernière fois, il s’agissait de gingembre et de cannelle.
La troisième couche est faite de fromage râpé. J’ai utilisé du cheddar cette fois là, mais le choix ne dépend que de votre préférence. Faites attention à l’assaisonnement de l’étape précédente si votre fromage est déjà salé.
Répétez donc la superposition des trois couches jusqu’à ce que le plat soit rempli ou que vous n’ayez plus rien à y mettre.
J’hésite toujours sur quelle couche terminer. Cette fois, il s’agissait des pommes de terre. J’ai donc ajouté quelques noisettes de beurre à fondre, pour éviter que les pommes de terre du dessus ne sèchent et brunissent trop vite. J’enfourne pour environ une demi-heure.
Comme vous pouvez le voir, le sommet de mon gratin était un peu brûlé. Je l’avais sorti un peu trop tard, mais il était toujours dans un état raisonnable.
Si l’extérieur est cuit et que l’intérieur est toujours liquide à cause de la crème et le fromage fondus, laissez-le refroidir pendant quelques temps. Le mien a mis une demi-heure à l’air libre avant de durcir.
L’ossuaire de Douaumont, construit sur l’ancien champ de bataille de Verdun.
De retour en France, nous avons visité Verdun, où à eu lieu l’une des batailles majeures de la Première Guerre Mondiale.
Le 28 nous nous sommes rendus à Gien, une ville construite sur les rives de la Loire, le plus long fleuve de France. C’est le genre de villes que je préfère, probablement parce qu’au coeur du continent, les fleuves et rivières sont le lien le plus proche que j’ai avec l’océan qui me manque tant.
Le lendemain nous nous sommes rendus à Issoire, lieu de naissance de mon partenaire, et le 30 Décembre, nous nous sommes séparés pour quelques jours à Clermont-Ferrand, où j’ai pris le train pour Bourg-en-Bresse pour passer le nouvel an chez un cousin.
Nous allons nous retrouver à Lyon demain, pour quelques jours encore. Les derniers de ces vacances.
Sur le panneau : « Stationnement de vélos interdit ».
Le voyage de Vittel à Strasbourg fut long, mais le paysage de la bordure orientale de la France valait la peine d’être vu. Nous sommes officiellement arrivés en Allemagne par le « Pont de l’Europe », mais ne l’avons réalisé qu’après avoir vu une voiture de Polizei. Il ne nous a pas fallu beaucoup plus de temps pour arriver à notre première destination, Karlsruhe, grâce à l’absence de limitation de vitesse de l’autoroute allemande.
J’étais si excité d’être en Allemagne que je n’avais pas pensé à chercher un endroit où dormir, ce qui était d’autant plus difficile à cause du jour férié.
Heureusement, nous en avons trouvé un plus tard dans la soirée après avoir mangé une pizza végétarienne.
Le lendemain, nous sommes allés visiter la magnifique ville de Heidelberg et son château, sur les rives de la rivière Neckar.
Nous avons passé la nuit quelques kilomètres plus loin, à Mannheim, où nous avons aussi eu l’occasion de goûter à de délicieuses pâtisseries turques.
Le 27 Décembre, nous avons décidé de retourner en France, après un court arrêt à Saarbrücken.