Mon Nottingham

Jour 44/353

Arriver en retard à l’école, courir après les écureuils dans le cimetière, encore et encore. À mesure que le temps passe, chaque jour devient un jour comme un autre.

Je suis ravi de m’être plus ou moins installé, mais je regrette l’excitation que je ressentais lorsque je découvrais de nouvelles choses ou me perdais. Il est maintenant temps de travailler… Ou pas !

J’ai fait des plans pour un projet qui appelle au voyage et à la re-découverte, et j’ai déjà commencé à travailler sur une nouvelle « carte-horloge » pour une Empirigraphie de Nottingham.

En attendant, je continue à nourrir mon projet de Chasse au trésor et à expérimenter.

La semaine dernière, j’ai trouvé un magasin de produits végétariens relativement proche de l’université. J’y suis allé pour acheter des substituts à la viande comme des « steaks » et « saucisses » faits de soja et autres légumineuses. Maintenant que j’ai les moyens de cuisiner plus, je vais aussi m’efforcer de cuisiner mieux.

Vendredi dernier, nous sommes allés au Bestwood Country Park avec les étudiants du Master en photographie. S’éloigner de la ville pour une fois fut littéralement une bouffée d’air frais.

Empirigraphie II

Empirigraphie II

Salade Russe

Cette variante de la Salade russe est très populaire à La Réunion. La préparer et la manger à plus de 9800 kilomètres de l’île constitue pour moi l’un des meilleurs remèdes contre le mal du pays.

Vous pouvez utiliser autant de pommes de terre, de betteraves et d’oignons que vous le souhaitez, mais abuser de l’ail pourrait rendre le goût (et l’odeur) désagréable.

Effeuillez les betteraves et lavez-les ainsi que les pommes de terre. Faites les ensuite cuire dans de l’eau bouillante entre 15 et 20 minutes, jusqu’à ce qu’ils deviennent tendres et faciles à éplucher, même à mains nues.

Comme vous aurez également besoin d’oeufs durs, vous pouvez les ajouter à la cuisson dans l’eau bouillante, mais n’oubliez pas de les retirer au bout de 10 minutes. Pendant la cuisson, émincez les oignons en demi anneaux ou quart d’anneaux puis écrasez et hachez les gousses d’ail.

Épluchez les betteraves et pommes de terres lorsqu’elles sont prêtes, et coupez les grossièrement en cubes. Mélangez les délicatement avec l’ail et les oignons dans un saladier, et assaisonnez avec du vinaigre balsamique ou une vinaigrette préparée au préalable. Ajoutez la mayonnaise et mélangez le tout.

Évitez de tremper la salade dans trop de liquide pour éviter que les morceaux de pommes de terre ne ramollissent trop. Égouttez même si besoin.

Enfin, tranchez les oeufs durs et déposez-les sur la salade.

Je joue parfois à Pokémon

La semaine dernière, j’ai participé à un tournoi Pokémon au National Videogame Arcade. Ce fut ma toute première participation à ce genre d’évènement, puisqu’il y en a très peu, voire tout simplement pas, à La Réunion.

Mon premier contact avec l’univers des Pokémon remonte à 1999, lorsque mes parents m’ont offert une cassette VHS du dessin animé contenant les épisodes 16, 17 et 19 (le 18ème ayant été censuré).
Plus tard dans la même année, je partageais Pokémon version Argent avec mon frère, mais je réclamais déjà un jeu pour moi et moi seul, parce que je ne prenais pas plaisir à jouer un personnage appelé « Boss ». J’ai donc reçu Pokémon version Or à Noël, Pokémon version Rouge quelques années plus tard, et depuis lors, un ou deux jeux de chaque génération à leur sortie.

J’ai laissé tomber la série animée après la saison 4, car elle commençait à prendre une tournure tristement ridicule, même pour l’enfant que j’étais encore. Mais les jeux vidéos Pokémon n’ont jamais perdu leur charme originel et se renouvelaient intelligemment à chaque nouvel épisode, au grand malheur de mes parents.

Pourtant, tous les jeux de la série principale reprennent la même recette du jeune garçon (ou de la fille depuis Pokémon version Cristal) qui quitte son village paumé pour se faire une collection de créatures à l’apparence animale (à l’exception de quelques Pokémon portes-clés, rouages, etc.) appelés Pokémon, les entraîner, combattre d’autres Pokémon dressés, et au final vaincre l’élite de la ligue Pokémon pour devenir maître Pokémon.

De temps en temps, il arrive au héros de devoir s’opposer à l’organisation criminelle locale ou à des éco-terroristes qui projettent de mettre la main sur les Pokémon légendaires, des spécimens rares, souvent uniques et puissants.

Il est vrai que scénario n’a rien d’exceptionnel, et même si je ne peux m’empêcher de frissonner d’excitation au moment clé de la capture des Pokémon légendaires, ce que je préfère dans les jeux Pokémon, c’est la compétition stratégique.

Il y a actuellement 721 espèces différentes de Pokémon. Et même au sein d’une même espèce, chaque Pokémon est unique (ou presque).

En combat, leur efficacité est déterminée par six caractéristiques qui sont les Points de Vie (PV), l’Attaque (ATQ), la Défense (DEF), l’Attaque Spéciale (ATQ Spé), la Défense Spéciale (DEF Spé) et la Vitesse (VIT). Les PV correspondent à la quantité de dégâts que peuvent endurer un Pokémon avant de mourir s’évanouir. L’ATQ et l’ATQ Spé sont respectivement les puissances d’attaque physique et magiques spéciaux, contrebalancés par la DEF et la DEF Spé de l’adversaire. La VIT détermine lequel des Pokémon est plus rapide et peut donc agir en premier (entre autres).

Chaque espèce de Pokémon possède son ensemble de valeurs pré-déterminées pour ces caractéristiques. Il s’agit en fait d’une gamme de valeurs comprises dans des limites fixées pour tous les Pokémon de cette espèce. Au sein de ce groupe, ce qui différencie les caractéristiques de chaque individu s’appelle l’IV (pour Individual Values). Il y en existe une pour chaque caractéristique mentionnée précédemment, donc six. Plus les IV sont élevés, plus les caractéristiques du Pokémon se rapprochent de la limite possible pour son espèce, 31 étant la valeur maximale dans un IV et 0 le minimum.

En plus de cela, les caractéristiques des Pokémon peuvent être légèrement altérés par leur Nature. Il existe 25 natures différentes, et à deux exceptions près, elles augmentent chacune une caractéristique tout en réduisant une autre, sauf les PV. Les IV et la nature sont sélectionnées aléatoirement par le jeu pour chaque Pokémon rencontré, ce qui signifie que les compétitions stratégiques nécessitent de passer énormément de temps à capturer et élever des Pokémon.

Tout cela signifie qu’il existe actuellement 2 907 072 possibilités uniques de Pokémon, parmi lesquelles vous devez choisir six qui constitueront votre équipe de Pokémon à entrainer et auxquels enseigner quatre capacités parmi une liste de plus de 600.

Pour résumer, les combats de Pokémon sont basés sur une combinaisons de pièces précautionneusement choisies ainsi qu’une bonne dose de réflexion stratégique pour s’adapter aux possibilités infinies de combinaisons adverses.

Et même si certaines combinaisons sont plus souvent utilisées parce qu’elles ont fait leurs preuves, des retournements de situation imprévus peuvent toujours se produire.