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Retour à Nottingham
Je suis revenu à Nottingham pour la première fois depuis 3 ans, dans l’espoir de retrouver ce qui a fait de cette période pendant laquelle j’y ai vécu l’une des plus importantes de ma vie.
La ville n’a quasiment pas changé. J’étais plutôt satisfait de pouvoir me repérer dans ses rues avec autant de facilité que si je ne les avais jamais quittées. Quelques enseignes en sont devenues d’autres ici et là, et des travaux d’amélioration ont été faits à certains endroits… Mais dans l’ensemble, il s’agit bien de la même ville où j’ai passé cette merveilleuse année 2015-16.
Nottingham dispose d’une large population jeune et étudiante. On s’en rend particulièrement compte en cette période « post-graduation » où les rues sont bien moins animées et l’atmosphère peu festive.
Je me suis rendu en des lieux de la ville auxquels je rattachais des souvenirs particuliers, en pensant ranimer de cette façon des émotions que j’avais à l’époque ressenties. Les seules que j’ai réussi à tirer de cette expérience étaient la tristesse et la mélancolie. N’y ayant plus de raison d’être, ni de « chez-moi », Nottingham est redevenue une ville comme une autre, ou au mieux une ville remplie de souvenirs.
En vérité, ma connexion avec elle n’était que superficielle et temporaire. Elle n’était pas du même ordre que « la ville où je suis né » ou « la ville où j’ai vécu la majeure partie de ma vie ». Il s’agissait plutôt à l’époque de la ville où j’ai été amené à vivre pendant une certaine durée.
Cela ne change rien à l’intensité des moments que j’y ai vécus, mais ceux-ci n’étaient pas que le fait de Nottingham. Les lieux n’étaient que des cadres dans lesquels se sont déroulés ma rencontre avec d’autres personnes.